La Roche percée

Le percement d'un tunnel d'une centaine de mètres a donné son nom à ce lieu-dit sur la commune de Tartaras.

Le tunnel est toujours là, mais l'entrée du coté Est a été murée. Du coté Ouest, l'entrée est effondrée, mais on parvient néammoins à y accéder. Il faut pour cela, enjamber le parapet, juste avant le virage et descendre parmi les buissons. On distingue le tracé du canal dans la végétation; en suivant ce tracé, on tombe sur l'éboulis qui cache l'entrée.

Le tunnel

Sa largeur est d'environ 5 mètres. Il est inondé par les eaux de pluie qui ne peuvent s'évacuer compte tenu de l'éboulis qui bouche un côté et du murage de l'autre entrée. La profondeur est d'une cinquantaine de centimères apparemment. L'eau remplit totalement le tunnel, ne laissant pas d'accès à pied sec sur aucun des côtés. Il devait en être ainsi à l'époque de l'exploitation, puisque les péniches n'étaient pas sans doute pas halées de l'extérieur mais conduites de l'intérieur .

A la sortie du tunnel se trouve un bassin d'environ 10 à 12 mètres de large suivi d'une écluse. Ce bassin permettait aux péniches de se croiser et d'attendre le passage d'un convoi en sens inverse, tant dans le tunnel que dans l'écluse.

Ce bassin est encore en assez bon état : il donne directement sur l'entrée murée à l'aplomb de la route qui se trouve une dizaine de mètres au-dessus.

La maison éclusière est proche de son état initial. Elle a été, comme l'écluse proche, inscrite au patrimoine historique.

L'écluse que l'on voit ici est inscrite à l'inventaire du patrimoine industriel. Sa hauteur est d'environ 5,5 m. On distingue sur ses côtés les endroits d'où on manoeuvrait les portes des eaux permettant d'équilibrer les niveaux de l'écluse.

Le bief, en aval, est bien conservé et long d'une centaine de mètres. Il suit le Gier dont le cours a été modifié lors de la construction de l'autoroute A47.

A la hauteur de l'usine des Etaings, vers Rive de Gier, on voit sur le bord de l'autoroute ces restes d'une écluse qui a été recouverte par l'A47.
Une écluse double à proximité de St Romain en Gier.

Ici aussi, l'autoroute recouvre le canal .

Entre la route nationale et l'autoroute les restes sont nombreux sur les communes de Tartaras et de St Romain en Gier.
Il subsiste une partie du canal sur une longueur d'une cinquantaine de mètres à proximité du pont surplombant l'autoroute pour rejoindre St Romain en Gier.
Chez un particulier, A proximité de la sortie Givors Ouest.

Un petit pont enjambait le canal.

Le lieu-dit "Le Canal" à St Romain en Gier.

La route desservant une maison éclusière passe à l'intérieur de l'écluse.

Le canal devait, par ailleurs, enjamber de nombreux petits cours d'eau qui vont se déverser dans le Gier

Le débit du Gier s'étant révélé insuffisant, il avait fallu prévoir l'apport d'une quantité d'eau supplémentaire. Le barrage de Couzon, situé au-dessus de Rive de Gier a été construit pour cela au début du XIX° siècle.
Le canal avait été prolongé de Rive de Gier à St Chamond. Il en reste quelques vestiges ; une écluse recouverte à Lorette, une zone industrielle baptisée ZI Le Canal et une rue du même nom qui passe à l'endroit où se trouvait le-dit canal, avec un pont encore visible.